Préhistoire
- Paléolithique inférieur
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950 000 / - 900 000 ans :
Présence possible de l’Homo erectus en Provence. Près de Monaco, dans la grotte du Vallonet, à Roquebrune-Cap-Martin, quelques galets taillés très peu modifiés et des ossements de grands animaux découverts lors de fouilles dirigés par Henry de Lumley semblent témoigner de leur présence.
- 800 000 ans :
Sur les rives de la Durance, à Saint-Estève-Janson, dans la grotte de l’Escale, des indices de combustion ont été découverts en six endroits différents sur les couches B et G. Selon Eugène Bonifay, ils témoignent de la domestication du feu par Homo erectus mais le caractère anthropique de ces indices n'est pas unanimement reconnu.
Sur les sites des Aygalades, de la Valentine et de la Viste identification de plantes du Villafranchien : laurier, tilleul, magnolia, palmier.- 700 000 ans :
À Saint-Estève-Janson, la grotte de l’Escale a livré des restes d’ours, de primates, de lynx, de renards, de loups, d’hyènes, de blaireaux, de belettes, de gloutons, de rhinocéros, de cerfs, de sangliers, de lièvres, d’écureuils, de lérots, de campagnols, de mulots, de taupes, de musaraignes, d’oiseaux, de reptiles et de batraciens.
- 420 000 ans
Généralisation en Europe de la chasse aux grands herbivores. À Nice, au pied du Mont Boron, le site de Terra Amata contenait des restes d’ours, de sangliers, de chèvres, de bœufs sauvages, des cerfs, de rhinocéros, d’éléphants, de lapins, de rongeurs, de tortues et d’oiseaux. Après sa découverte en 1966, les fouilles ont mis en évidence que les chasseurs paléolithiques l’ont utilisé pendant des millénaires comme campement d’été (industrie lithique acheuléenne). Le Musée de paléontologie humaine de Terra Amata expose les découvertes et reconstitue l’environnement et les différents niveaux successifs de l’occupation.
- 400 000 / - 380 000 ans:
À Terra Amata encore, dans la dernière période d’occupation du site acheuléen, les prénéandertaliens aménagent un foyer dans une fosse creusée dans le sable. Il est situé au centre même de la hutte. C'est l'un des foyers les plus vieux d'Europe avec ceux de Menez Dregan. Un chasseur-pêcheur nomade laisse l’empreinte de son pied droit sur le sol. Cette trace fossilisée suggère qu’il a dérapé et que son gros orteil a ripé sur un caillou (Musée de paléontologie humaine de Terra Amata).
- 300 000 :
Sites acheuléens à Saignon (site de plein air de « La Barre »), et à Cheval-Blanc (abri de la Baùmo doù Luce).
- Paléolithique moyen
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- 200 000 :
Sur le site de Meyrargues, présence de lambrusques (vignes sauvages), de micocouliers, de figuiers, de pins, de chênes, de noyers.
- 150 000 / - 120 000 ans :
Près de la Méditerranée, à côté de Nice, dans les grottes du mont Boron, vit l’homme du Lazaret (Riss III). Ce site Paléolithique moyen a été caractérisé comme un habitat d’hiver de longue durée et découvert en 1880. Les archéologues ont retrouvé des poinçons en os, des poignards, des pics, des couteaux, des burins et mis en évidence qu’il a domestiqué le feu. Les campagnes de fouilles de 1950 et de 1962 ont mis au jour des restes de faune continentale : loup, renard, lynx, panthère, ours brun, sanglier, bœuf sauvage, cerf élaphe, bouquetin, chamois, cheval, éléphant, lapin, marmotte, lérot, campagnol et mulot.
- 128 000 ans :
À Murs, début de l’occupation du site de Bérigoule. Cette station moustérienne a fourni du matériel lithique en silex (30 000 pièces recensées dont 800 outils).
- 50 000 ans :
À Buoux, dans la vallée de l’Aiguebrun, industrie lithique de type moustérien dans la Baume des Peyrards.
- Paléolithique supérieur
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- 30 000 ans :
Près de Menton, dans les grottes des Balzi Rossi ou Baoussé Roussé (roches rouges), inhumations gravettiennes d'individus anatomiquement modernes (Homo sapiens), dont une femme et un enfant. Le « Vieillard » est le plus grand avec ses 1,80 m ; tous les autres squelettes n’excédaient pas 1,60 m. Les corps étaient tous recouverts au niveau du bassin de coquillages percés. À côté de l’un d’eux fut trouvée la « Vénus de Grimaldi », dite « le Polichinelle », statuette en stéatite verte [h = 61 mm] représentant une femme enceinte aux fesses et au ventre hypertrophiés.
- 30 000 ans :
En Provence, tremblement de terre consécutif au volcanisme auvergnat.
- 25 000 / - 24 000 ans :
Dans les calanques entre Marseille et Cassis, première phase d'occupation de la grotte Cosquer aujourd’hui située à – 37 mètres au-dessous du niveau de la Méditerranée. Elle est ornée de peintures pariétales du type gravettien (présence de mains négatives et tracés digitaux).
- 22 000 ans :
À Lacoste, site solutréen de plein air de la Font Pourquière. Son utilisation sera effective durant quatre millénaires.
- 20 000 / - 18 000 ans :
Dernier maximum glaciaire du Würm. Les mers et les océans sont à 110 m sous leur niveau actuel. En mer Méditerranée, les îles côtières sont rattachées au continent.
- 18 000 ans :
Effondrement de la Méditerranée à – 150 m, en relation avec le volcanisme d’Auvergne.
- 17 000 / - 16 550 ans :
Deuxième phase d'occupation de la grotte Cosquer : figurations animales, bisons, chevaux, animaux marins. La Méditerranée est à la côte – 120 m.
- 15 000 ans :
Nouvelle phase d’activité volcanique du Massif central et grands éboulements sismiques en Provence. La Méditerranée se situe entre – 120 et – 150 m du niveau actuel. Climat doux et humide (forêts de pins et de chênes).
- 14 000 ans :
En Provence, le climat reste sec et froid. Vent de direction N-N-O (Mistral). La Méditerranée remonte à – 90 m.
- 12 000 ans :
En Auvergne, intense activité volcanique qui influence la climatologie provençale. Sur les côtes méditerranéennes, climat plus chaud et humide. Vestiges alimentaires de lièvre, lapin, cerf, bouquetin et grand bœuf. Violente érosion qui ne laisse pousser que les chênes et les pins.
- 11 500 ans :
Remontée des eaux de la Méditerranée et de l’Atlantique de – 145 à –5 m.
- 11 000 ans :
Reprise du volcanisme dans le Massif Central. En Limagne, les volcans de la chaîne des Puys entrent en activité (datation des bois carbonisés par C14). La Méditerranée descend à – 150 m.
- Épipaléolithique et Mésolithique
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- 9 750 ans :
Site épipaléolithique d’Istres-la-Valduc où ont vécu des chasseurs-pêcheurs.
- 9 000 ans :
la Méditerranée est remontée à – 100 m. En Provence on chasse le cerf, le cheval, le bison, le sanglier et surtout le lapin (36 % de la masse du gibier). Vaste forêt littorale.
- 9 000 / - 6 000 ans :
À Lacoste, le site épipaléolithique la grotte de la Combe Buisson, à « ambiance mésolithique », a livré des restes importants de microlithes.
- 8 500 ans :
Fin du Tardiglaciaire et début de l’Holocène avec sa période Préboréale (ou Finiglaciaire). Climat tempéré et sec. La Méditerranée est à - 60 m. Les forêts de bouleaux se développent. Les premières coquilles d’escargots sont signe d’un profond changement dans l’alimentation. Reprise de l’activité volcanique dans le Massif Central.
- 8 000 ans :
La Durance qui se jetait directement dans la Méditerranée par la Crau est capturée par le Rhône.
- 7 500 ans :
Début de la période boréale de l’Holocène. Climat plus chaud et peu humide en Provence. Réapparition des chênes (blancs et verts) dans les vallons.
- 7 200 ans :
Pré-domestication du mouton en Provence.
- 7 000 ans :
Climat sec en Provence. Énorme présence de coquilles d’escargots (X. cespitum, typique de ce climat) dans les foyers préhistoriques et reliquats de faune marine le long des côtes : la Méditerranée est remontée de – 50 à – 2 m. Grande activité volcanique dans le Massif Central.
- Néolithique et Chalcolithique
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- 6 000 ans :
en Provence, climat de plus en plus humide. Apparition de nombreux marécages et reprise de l’expansion de la forêt.
- 5 700 ans :
sur les côtes provençales, la civilisation néolithique cardiale a atteint le Cap Ragon.
- 5 570 ans :
Sur le site de Châteauneuf-les-Martigues, la pratique de l’élevage cohabite avec l’activité traditionnelle de la chasse et de la pêche.
- 5 400 ans :
Dans la moyenne vallée du Rhône, pour la période du Néolithique ancien, les fouilles de l'INRAP sur le tracé du futur TGV ont mis en évidence une implantation sur le site des Petites Bâties, à Lamotte-du-Rhône. Les mêmes fouilles ont mis au jour des vestiges isolés sur les sites de Juilléras et de Pont-de-Pierre 2 nord à Bollène.
- 5 000 ans :
Pépins de lambrusques à Salernes.
- 4 650 ans :
À Courthézon, premier village chasséen, en France. Ses habitants pratiquent l’élevage et l’agriculture. Le Chasséen correspond à une culture apparue dans le Midi de la France. Les chasséens sont de vrais paysans, maîtrisant totalement les techniques agro-pastorales. Leur industrie lithique est très reconnaissable. Les haches en pierre polie y sont nombreuses. Ils adoptent le mode de sépulture collective qui justifie l’édification de monuments mégalithiques.
- 4 000 ans :
Près de Salernes, à Fonbrégoua, des restes humains dépecés et des os brisés pour en extraire la moelle témoignent de la pratique du cannibalisme.
- 3 500 ans :
Dans la moyenne vallée du Rhône, sur le site de Julliéras, à Mondragon, les fouilles sur le tracé du TGV ont mis au jour deux monuments mégalithiques du Néolithique récent.
- 3 500 ans :
Dans les Alpes de Haute-Provence, importants ateliers de taille de silex dans la vallée du Largue. L’exploitation de ce matériau va s’étendre sur douze siècles.
- 3 300 ans :
Dans la basse et moyenne vallée du Rhône, début de la culture de Ferrières.
- 3 000 ans :
Climat plus sec en Provence, mais sources abondantes grâce à une nappe phréatique de haut niveau.
- 3 000 ans :
Dans la moyenne vallée du Rhône, près de Bollène, sur le site de Pont-de-Pierre 2 sud, les fouilles sur le tracé du TGV ont permis de caractériser sur 270 m2 des 2 500 m2 du chantier une occupation du Néolithique moyen avec sépulture, tessons de poteries, fragments lithiques et deux structures de pierres chauffantes de type « fours polynésiens » attribuables au Chasséen récent. Le corps d’un adulte avait été déposé sur une cuvette de 10 cm de profondeur et inhumé dans un espace vide mais non rigide (mauvais état de conservation). Il était en position fléchie plus ou moins contractée, les mains jointes ramenées près de la tête ou à la base du cou (inhumation en décubitus). Aux abords de la sépulture 20 vestiges en silex dont 4 pièces typiques du Chasséen récent : 2 fragments de lame à talon lisse et 2 lamelles à encoche transversale.
- 3 000 ans :
À Goult, sur les bords du Calavon, est édifié un tertre funéraire de 15 m de diamètre. Il contient un dolmen dont la salle est constituée par une dalle reposant sur deux murets de pierres sèches. Il sert de lieu d’inhumation à 30 défunts dont une majorité d’enfants.
- 2 900 ans :
Stabilisation de la Méditerranée à son niveau actuel et formation des deltas du Rhône, du Pô et du Nil.
- - 2 800 ans : Dans la basse et moyenne vallée du Rhône, fin de la culture de Ferrières.
- 2 700 ans :
Dans la basse vallée du Rhône et en Languedoc, début de la culture de Fontbouisse. C’est une civilisation pastorale. Les bergers installent leurs villages sur des oppida, leurs habitations et les lieux de pacage de leur bétail, construits en pierres sèches, sont protégés par de grandes enceintes basses. Ils s’opposent violemment aux agriculteurs de la plaine (vestiges de cannibalisme).
- 2 600 ans :
En Provence présence de marécages nombreux et fort étendus. Habitat de la Balance à Avignon. À Martigues, sur le site éponyme de la Couronne, maisons néolithiques (L : 16 m ; l : 3,20 m).
- 2 500 ans :
Phase finale du Néolithique en Provence avec le Couronnien (site éponyme de la Couronne, près de Martigues).
- 2 500 ans :
À Ménerbes, édification du dolmen de la Pitchoune qui comporte une grande dalle montée sur des murets de pierres sèches.
- 2 300 ans :
Dans la basse vallée du Rhône et en Languedoc, fin de la culture pastorale de Fontbouisse.
- 2 300 ans :
À La Roque-sur-Pernes, premiers dépôts de corps dans l’hypogée de la Sanguinouse. Ce cimetière chalcolithique, qui va être utilisé pendant 400 ans contenait soixante corps sur 10 m2.
Protohistoire
- Âge du bronze
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- 2 200 :
apparition en Provence de la culture campaniforme. Ce peuple est accompagné, dans sa migration, par des chevaux. Et les guerriers possèdent des haches de bronze
- 2 200 à - 1 600 ans :
dans la moyenne vallée du Rhône, sur le site de Julliéras, à Mondragon, les fouilles sur le tracé du TGV ont mis au jour un ensemble funéraire du Bronze ancien comprenant 9 sépultures en fosse.
- 2 090 ans :
la vallée du Rhône est devenue la grande voie de passage Nord / Sud de l’ambre et de l’étain. Sur le site de Roaix, au bord de l’Ouvèze, des habitats se sont installés sur l’emplacement des anciens marais. Son hypogée est le témoin des luttes farouches consécutives à ce trafic. Il a livré les squelettes imbriqués d'une quarantaine d'individus, hommes, femmes ou nouveau-nés, dont certains présentaient des pointes de flèches fichées dans les os du bassin ou au milieu du thorax. Il s'agit de l'une des plus anciennes preuves d'inhumation collective à la suite d'un massacre et de l'un des premiers témoignages de guerre.
- 2 000 ans :
dans les Dentelles de Montmirail, occupation des grottes d’Ambrosi. Culte solaire et « pierres à bassin » pour sacrifices humains et animaux.
- 2 000 ans :
pour la première fois, entre Gignac et Le Rove, des agriculteurs, éleveurs de moutons et de chèvres, s’installent sur un oppidum qu’ils fortifient : le Camp de Laure. Ils dominent de là le golfe de Fos et l’étang de Berre et vont occuper ce site pendant 200 ans.
- 1 800 :
Dans les Alpes-Maritimes, gravures rupestres du Mont Bégo, dans la vallée des Merveilles, avec représentation d’animaux à cornes, d’instruments aratoires, d’attelages, armes, enclos, maisons, damiers et cercles concentriques. Ces derniers ont été interprétés comme les représentations cartographiques de champ, parc à bestiaux et propriétés pastorales. Sur les 100 000 gravures répertoriées – obtenues par piquetage du schiste rose juxtaposant des petites cupules creusées par des outils en silex ou en quartz - la plus usité est le Cornu, nom donné au triangle entouré de 2 cornes, sans doute un signe magique et religieux. Présence de poteries de la civilisation cardiale dans la seule grotte ayant servi d’habitat. Cette culture pastorale cessera ses activités avant le début du Ⅹe siècle avt. n.è.
- 1 700 ans :
au mont Bégo, dans la vallée des Merveilles, fin du Style A qui caractérise le début de la période du Bronze ancien. Il est reconnaissable par des gravures obtenues par tamponnoirs et fournissant des bords nets et réguliers et par ses poignards à lame courte triangulaire (cette datation a pu être réalisée grâce aux comparaisons faites avec d’autres sites archéologiques). Début du Style B 1.
- 1 500 ans :
dans la vallée des Merveilles, fin du Style B 1 qui avait marqué la période du Bronze ancien. Les cupules des gravures conservent des bords nets mais irréguliers et les poignards sont représentées avec une lame triangulaire longue. Les spécialistes ont trouvé des analogies avec la culture de la vallée du Rhône. Début du Style B 2 caractéristique du Bronze moyen. Les bords sont moins nets, les cupules plus grandes et plus serrées. Les poignards sont à lames allongées (ou ovalaires) et leurs tranchants légèrement concaves.
- 1 250 ans :
dans les Alpes provençales, à Vappinco (Gap), un artisan de la confédération des Caturiges réalise une parure en bronze, chef d’œuvre de l’art celto-ligure (musée de Gap).
- Âge du fer
Moyen Âge
993
les chartes de la noblesse provençale sont créées à Codolet.
1032
mort du roi de Provence. La province est rattachée au Saint-Empire romain germanique. De cette date, une tradition orale a circulé pendant 7 siècles jusqu’en l'an 1741, par les mariniers naviguant sur le Rhône pour désigner bâbord et tribord.
- Ve le Riaum (bâbord)
- Ve l'Empi (tribord)
1088
Guillaume Ier de Sabran avec Ripert de Caderousse fondent l'abbaye de Saint-André.
1171
Benoît II évêque de Cavaillon reçoit de Raymond V,comte de Toulouse et du Venaissin le diplôme de l'usage de tous les moulins de Venice (venaissin) en présence de tous les seigneurs.
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1208
le 8 janvier : le légat pontifical, « le père de Castelnau » est assassiné à Trinque-Taille (près d'Arles) c’est le signal de la guerre contre les Albigeois.
1246
mise sous tutelle du comte d'Anjou à la suite du mariage de Béatrice (fille du comte de Provence, Raimond Bérenger IV) et de Charles d'Anjou.
1388
par l'acte de dédition de Nice à la Savoie, la ville de Nice et son pays environnant (le futur Comté de Nice) se détachent de la Provence et deviennent possession de la Maison de Savoie jusqu'en 1860.
Renaissance
1423
Charles VII déclare que si le Comtat appartient au pape, tous ses sujets sont libres de circuler dans le royaume et d'occuper tous les postes administratifs et militaires.
1480
mort du roi René
1481
le comté de Provence est incorporé au royaume de France sous l'appellation de « province royale française ». 1498 : Louis XII rattache la Provence au domaine royal.
1501
le Parlement d'Aix, aussi connu sous le nom de Parlement de Provence est mis en place à Aix par Louis XII.
1510
Louis XII prescrit que tous les procès seront transcris dans la langue populaire du pays.
1532
le parlement d'Aix condamne sept personnalités Vaudoises, et demande aux seigneurs locaux de confisquer les terres des Vaudois. Ceux-ci prennent les armes, et s'emparent de Mérindol, Lacoste et de Cabrières-d'Avignon.
1539
le 10 août : François Ier supprime l'usage de la langue provençale et rend obligatoire le français pour tous les actes officiels dans la diplomatie, la justice et l’administration. L'ordonnance de Villers-Cotterêts est rédigée par Guillaume Poyet.
En avril 1545, la persécution Vaudoise commence avec comme chefs militaires Paulin de La Garde et Joseph d'Agoult sous la direction du premier président du Parlement d’Aix, Jean Maynier, baron d’Oppède.